Conseils pour bien choisir un syndic de copropriété

syndic de copropriété
Ce critère est le premier dont vous devrez tenir compte. Il existe trois modèles de syndics, à vous de savoir celui qui correspond le mieux aux besoins de votre propriété.
  • Le syndic professionnel : c’est un professionnel exerçant en son nom ou au compte d’une entreprise. Il justifie d’une garantie financière suffisante, ainsi que d'une assurance responsabilité civile professionnelle. Cela signifie qu’il dispose des moyens nécessaires pour assurer le remboursement des fonds de la propriété en cas de faillite. Le principal inconvénient de ce type de syndic est qu’il facture des honoraires pour ses prestations.
  • Le syndic bénévole. Désigné parmi les membres du syndicat de copropriété, il travaille gratuitement. Toutefois, contrairement au professionnel, il ne justifie pas d’une garantie financière, ni d'une assurance responsabilité civile professionnelle. De plus, très souvent, ces syndics volontaires n’ont pas les compétences nécessaires pour gérer une copropriété de manière efficace. Non seulement ils ne sont pas rodés aux techniques modernes de comptabilité, mais aussi, la charge de travail s’avère souvent trop lourde.
  • Le syndic coopératif. Dans ce modèle de gestion, la propriété est administrée par les membres du syndicat. Conséquence, ils sont obligés de constituer un conseil syndical au sein duquel est élu un président. Ainsi, c’est le président du conseil syndical qui joue le rôle de syndic. De même, les tâches associées à la gestion de la propriété sont réparties entre les membres du conseil ; ce qui rend le travail du syndic simple. Ce modèle à la particularité d’être bénéfique sur le plan économique, car l’ensemble du conseil exerce des fonctions gratuitement. Toutefois, pour éviter des problèmes de trésorerie, la comptabilité de l’immeuble doit obligatoirement être gérée par un expert-comptable. En effet, de même que les syndics bénévoles, les gestionnaires coopératifs sont très souvent incompétents en matière de comptabilité. De plus, pour être efficace, ce système de fonctionnement nécessite une bonne entente entre les différents responsables.

Le type de contrat

La loi Alur de 2014 oblige les syndics professionnels à présenter un contrat-type détaillant leurs tarifs de base, ainsi que les spécificités de leurs offres. L’objectif est de donner la possibilité aux copropriétaires de comparer plusieurs prestataires, afin de choisir celui qui leur correspond le mieux. Usez donc de ce levier juridique de manière efficace, pour vérifier que le contrat qui vous est proposé est conforme à la loi. Rassurez-vous également que le forfait de base inclut toutes les prestations dont vous avez besoin, et surtout qu’aucune d’entre elle ne fait l’objet d’une facturation additionnelle.
Avec le développement des services sur internet, on note une diversification des offres de syndic en ligne. Tel est le cas du syndic à la carte, une offre « nouvelle génération ». Dédiée aux modèles d’autogestion, elle permet aux copropriétés syndics bénévoles et coopératifs de bénéficier de l’aide d’un coach, pour optimiser leurs systèmes de gestion.

En fonction de la proximité du prestataire

Si vous êtes amené à choisir entre plusieurs syndics, privilégiez celui qui est le plus proche de votre propriété. C’est l’un des principaux avantages des syndics bénévoles et coopératifs. Ils sont plus réactifs, car ils ont un lien étroit avec les biens qu’ils administrent. Contrairement aux professionnels ou aux services en ligne, ils touchent du doigt les réalités des occupants. Dans la plupart des cas, ils vivent au sein de la propriété, dont ils ont la possibilité de résoudre chaque problème en fonction de son contexte.
En outre, la proximité d’un syndic offre plus de transparence et de communication dans l’administration de la propriété. Plus un gestionnaire est proche des copropriétaires, mieux ceux-ci maîtrisent sa stratégie d’administration.

En fonction de votre budget

Si vous souhaitez confier la gestion de votre propriété à un syndic professionnel, comparez les prix des différentes offres qui vous sont proposées. Rassurez-vous que le budget dont vous disposez correspond aux tarifs du prestataire que vous souhaitez engager. Si vos caisses ne vous permettent pas d’engager un professionnel, privilégiez un syndic bénévole ou coopératif. Et s’il s’avère incompétent en matière de comptabilité, associez-le à un service en ligne. Évitez les syndics moins chers, ils s’avèrent souvent peu efficaces.
Lors de la signature du contrat, assurez-vous qu’une clause mentionnant la révision éventuelle des tarifs soit définie. Cette clause vous sera d’une grande aide, notamment s’il arrive que vous ayez des problèmes de trésorerie vous obligeant à revoir le budget alloué aux prestations du syndic.


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